Règles radio du réseau Freemobile


Règles respectées par Freemobile en Métropole
dans l’affectation des valeurs ENB-RNC/CID/TAC-LAC/PCI-PSC

ATTENTION : Anciennes et nouvelles règles limitées aux sites en réseau propre standard (voir exceptions plus loin)

Le eNBI  en 4G (identifiant de l'équipement eNodeB ou eNB) :

Son numéro est incrémenté par Freemobile en fonction de la date de mise en service d'un site à quelques exceptions près.

Exemple : Une antenne activée en 2011-2012 est affectée  d'un numéro dans la plage de : 401001 à ~402000. Une antenne activée en 2021 porte un numéro de ~413000 à ~415000 ou de 420001 à ~425000. Une antenne activée en 2022 porte un numéro de ~415000 à ~416000 ou de ~425000 à ~426000.

NB : L’eNBI unique par site persiste avec les nouvelles règles et n'est pas concerné par le changement de codification concernant le RNC.

Nouveauté 2021 : Depuis l'ouverture de la bande 2100 MHz à la 4G, il semble que Freemobile ait introduit les CID 5x et ait recours à un équipement en bi-ENB, au moins sur une partie des sites.  Dans ce cas, l'eNBI est formé en remplaçant le 4 par un 3. Il subsiste quelques eNBI 2100 MHz commençant par 4. Par ailleurs, les sites RATP reprennent le RNC comme eNBI (1001 à 15000).

Exemple : ENBI normal : 401001 à 425000 ==> ENBI nouveau : 301001 à 325000.

Nouveauté 2022 : Certaines antennes modernisées ainsi que les nouvelles ne présentent plus les 4 ou 3 en premier caractère.

Exemple : ENBI ancien : 401001 à 426000 ==> ENBI nouveau ou modernisé : 1001 à 26000.


Le RNC en 3G (identifiant du contrôleur de réseau RNC) :

Les règles de nommage ont été basées – dans un premier temps - sur l’existence d’un identifiant unique de site utilisé aussi bien pour le RNC (3G) que pour le eNB (4G).
Un identifiant unique (RNC) était donc attribué à chacun des sites.
Il était défini par un code à 5 chiffres (de 1001 à 15000).
Avec le lancement de la 4G en 2014, cet identifiant a été réutilisé avec un décalage de 400000 pour définir le code de l’eNB.

Exemple : RNC=13501 et eNBI=413501.

Après un premier test effectué sur la région de MELUN, Freemobile a commencé à généraliser le passage en RNC multisites, donc à abandonner l’identifiant RNC unique pour chaque site.
Les nouvelles règles consistent ainsi à attribuer un même identifiant pour une zone géographique ou une "plaque".

Exemple : Paris a été découpé en 4 plaques à partir des RNC suivants : 1103 - 1138 – 1148 et 1188.
Le reste de l’Ile-de-France est découpé en 4 plaques avec les RNC suivants : 1123 – 1129 – 1157 et 1169.

Attention : Le numéro de RNC va donc changer au fur et à mesure de l'ouverture des plaques multi-sites.

  • Lien vers la carte  représentant les plaques multi-sites dont le contour des polygones a été dessiné à partir des sites identifiés par les contributeurs. Cocher : "Plaques" dans la rubrique "Outils" du menu de la carte pour les visualiser.
  • Lien vers une carte estimant le contour des plaques à partir des points de détection des cellules par Mozilla Location Services (https://location.services.mozilla.com/downloads).
  • Liste des plaques ouvertes à date de publication.

(*) : Anciens RNC monosites réutilisés en tant que RNC multisites.

Attention : Certaines plaques sont composées de plusieurs zones géographiques non contigües (1123, 1204, 1562, 1662, 1797). De plus, la délimitation des plaques peut être amené à évoluer. En conséquence, le RNC change de n° de plaque (ex : 1123 ==> 1426, 2189 ==> 1995, 1204==>2161 ).

NB : En raison du l'évolution permanente des zones, les nouvelles plaques ce sont pas mises à jour.


Exemple : Passage de RNC monosite (6636) à RNC multisite (1123) en juin 2019, puis (1426) en décembre 2019. 


L'Ile-de-France a été la première région a bénéficier des nouvelles règles à la fin de 2018. Les autres régions seront vraisemblablement adaptées courant 2019, voire en 2020.

NB : Ce changement semble être consécutif à l’abandon des modules de gestion de la 3G devenus obsolètes (FSME) au profit de modules (FSMF) capables de gérer indifféremment la 3G comme la 4G. Les sites récents sont ainsi équipés de deux modules FSMF.


Le LAC/TAC définit un secteur géographique :

Le LAC (3G) et le TAC (4G) sont des codes à 4 chiffres qui expriment grosso-modo l'appartenance à un département avec parfois des débordements importants jusqu'à couvrir l'intégralité d'un département voisin.
Le code du département est pris comme 1er et 2ème chiffres du TAC et comme 2ème et 3ème chiffres du LAC.

  • Pour le TAC, les deux derniers chiffres sont utilisés pour découper le département en secteurs.
  • Pour le LAC, le premier chiffre est toujours le chiffre : 3 (pour 3G). Le quatrième chiffre est utilisé pour découper le département en secteurs.

Exemple :

  • En 4G : TAC de  5100 à 5107 par exemple si le département (51) est découpé en 8 zones.
  • En 3G :  3510, voire 3511 ou + (pour Paris le découpage comporte plus de 50 zones).

NB : Ce code est très important dans la mesure où il est aussi utilisé pour différencier les installations non standards généralement réalisées par (ou pour) d'autres opérateurs (voir exceptions plus loin).
On verra plus loin dans les exceptions que la présence du chiffre : 3 en tête du LAC est maintenu pour les zones blanches (3991 à 3993), la RATP (3001), les Femtocells (3981 à 3983) et la Principauté de Monaco (3990).


Le CID pour définir le secteur et la fréquence d’émission :

Pour les CID à 2 chiffres, le 1er chiffre représente la fréquence :

  • En 4G : 5=2100 MHz - 6=2600 Mhz - 7=700 MHz - 8=1800 Mhz
  • En 3G : 2=2100 Mhz – 9=900 Mhz (anciennes règles).

Le 2éme chiffre lui correspond au secteur 1, 2, 3 ou 4.

Exemple : Le CI 61 caractérise l'émission en 4G/2600 MHz sur le secteur 1.

Avec les nouvelles règles, la fréquence 3G/2100 MHz est caractérisée par un CID compris entre ~100 et 32767 et la fréquence 3G/900 MHz est représentée par un CID compris entre 32768 et ~65435.

Très important : Pour un même secteur, la somme de ces deux valeurs doit être égale à 65535.
Les trois (ou quatre) secteurs d'une même antenne sont  quasi-systématiquement consécutifs, voire modulo 2, 4, 8 ou 16.

Des exceptions à cette règle surviennent exceptionnellement sur les sites ayant évolué (passage de 2 à 3 secteurs, anciens bi-RNC).

NB : Lorsque les fréquences 3G des 3 secteurs se suivent, les valeurs croissent en 2100 MHz [101-32767] et décroissent en 900 MHz [65434-32768]).


Le PCI/PSC définit le secteur d'émission :

  • En 4G : sur un même secteur, la valeur PCI est identique pour toutes les fréquences. Les valeurs sont généralement croissantes d'un secteur à l'autre et comprises entre : 0 & ~500.
  • En 3G : sur un même secteur, la valeur PSC est identique pour les deux fréquences. Les valeurs sont aléatoires et comprises entre : 100 & ~500.


Exceptions aux règles définies ci-dessus

Pour certains équipements, les règles dérogent aux règles (anciennes et nouvelles) définies ci-dessus.

Il s'agit des sites :

  • en zones blanches (3G et 4G) diffusées en RAN-sharing (c'est-à-dire mutualisées entre les 4 opérateurs),
  • mutualisés opérés par la RATP et la SNCF ou autres opérateurs de lignes de métro,
  • mutualisés au sein des équipements sportifs (grands stades,...),
  • mutualisés au sein d'établissements recevant du public (centres commerciaux, administration publique, etc...),
  • situés hors de la France métropolitaine (Outre-Mer, Principauté de Monaco, etc...),
  • mutualisés avec Orange dans le cadre du "New deal mobile" (dans le futur).

Exception zones blanches en 3G

Les zones blanches sont identifiables au premier coup d'oeil par leur identifiant LAC : celui-ci est, en effet, spécifique. Les deux caractères du milieu du code LAC sont : 99 lorsque le pilote du site n'est pas Freemobile.

NB : Cette particularité est partagée avec les sites établis en Principauté de Monaco (voir ci-dessous).

Pour les sites opérés par Freemobile, le LAC est le même qu'en réseau propre, c'est-à-dire qu'il contient le code du département. Il est néanmoins possible de reconnaître un site en zone blanche opéré par Freemobile grâce à son RNC qui ne peut être que compris entre 958 et 961 (les anciens 976 ou 978 ne semblent plus être utilisés). Les sites pilotés par les autres opérateurs disposent également de leurs propres RNC qui figurent dans le tableau récapitulatif ci-dessous.

Un troisième niveau de contrôle permet de s'assurer que la cellule collectée appartient bien à un site en zone blanche. Il s'agit des plages de CID spécifiques à chaque opérateur. On se référera également au tableau ci-dessous.

Ces trois contrôles sont impératifs si l'on ne souhaite pas être victime d'un "bug de transition", particulièrement nombreux en zones blanches (erreurs de LAC notamment).

NB : Les logiciels notamment développés hors de France ne sont pas toujours au fait des spécificités du marché français et décodent les LCID (RNC:CID) sur une base incorrecte. Les RNC prendront alors des valeurs autour de 12000 pour le RNC 791 et autour de 15000 pour les autres. Les CID seront aussi très différents.

Tableau récapitulatif des particularités des zones blanches en 3G :

Opérateur LAC RNC utilisés    Plages CID
Orange 3991 969 à 971 & 981 à 986
& 997 à 999


2500-5999
& 48000-53000

SFR 3992

950 & 954 à 957

& 987 à 990

40000-42500
Bouygues 3993 791 & 962 à 967
& 992 à 995

18000-20000 & 25000-28000 & 53000-59000

Freemobile LAC standard : 3010-395x

958 à 961
& (976 & 978)

10000-12500
42500-49999

Attention : L'application ne contrôle pas le nombre maximum de cellules rattachées à un même site. Si votre cellule n'est pas validée pour une raison autre que celle mentionnée ci-dessus, pensez à vérifier que le nombre de cellules déjà validées n'atteint pas le nombre de secteurs. Si le refus se produit à plusieurs reprises, pensez à effacer cette cellule de votre log, car les modérateurs considèrent que la vôtre est erronée ou utilisez la messagerie pour défendre votre point de vue.

NB : Il ne faut pas compter les cellules apparaissant deux fois dans la liste en raison d'un changement de RNC (cas assez fréquent chez Orange et SFR, mais absent chez Bouygues et Freemobile).

Illustration d'un site ayant changé de RNC en 2018 : Aubigny

Tech LCID RNC CID LAC PSC Importé le
3G 64342048 981 51232 3991 40 11/06/2019 16:04
3G 64343182 981 52366 3991 504 11/06/2019 23:17
3G 64343211 981 52395 3991 55 11/06/2019 16:04
3G 64474254 983 52366 3991 504 04/12/2017 10:38

Pour le CID 52366, le RNC est passé de 983 à 981 entre le 4/12/2017 et le 11/06/2019. On notera que le PSC (=504) est conservé.

Quelques changements de RNC constatés (5 changements parfois) :

Orange 982==>998 983==>981 984==>999  985==>790 985/986==>997
SFR 987==>989 988==>990 989==>987 989==>954 987/954==>950

Exception zones blanches en 4G

Le TAC déroge à la règle du codage en 4 caractères et se situe dans une plage comprise entre 60000 et 65535.
De plus, ce TAC est commun aux 4 opérateurs .

La plage de l'identifiant de cellule complet (LCID intégrant eNBI et CID) est comprise entre : 260 000 000 et 280 000 000.

Au 19/12/2020,  les LCID sont dans une plage de 263 963 498 à 268 156 678. Les eNBI détectés sous MLS évoluent dans une plage entre : 1 031 107 et 1 047 487. Les TAC sont compris entre 61 442 et 62 238.
Pour les sites tri-secteurs, 6 CID sont utilisés (3 en 700 MHz et 3 en 800 MHz) suite à l'accord conclu entre les 4 opérateurs et validé par l'ARCEP dans sa décision n° 2019-0587 du 22 mai 2019.

Les CID se situent entre 0 et 126 selon l'opérateur pilote (captés sur le réseau Freemobile) et les opérateurs utilisent les plages suivantes de eNB et de CID :


Attention ; Certains sites - particulièrement ceux d'Orange utilisent des eNB différents pour les fréquences 700 et 800 MHz. De plus, ces eNB peuvent ne pas être consécutifs et déroger aux règles définies ci-dessus (les CID 1-2-3 sont parfois utilisés en 700 comme en 800 MHz).


Rappel : Sur les 5447 sites en zone blanche, 4945 sites ont été déclarés actifs en 4G/700 MHz au 28/12/2023 sur un total de 5019 actifs en 4G (données ANFR relatives à Freemobile).

L'accord, mentionné ci-dessus, prévoit notamment que :

« - les sites existants des programmes historiques (« SEPH ») à savoir les sites déjà déployés des programmes « zones blanches - centres-bourgs 2G », « RAN sharing 3G », « extensions zones blanches - centres-bourgs » et « France mobile » : « les opérateurs s'engagent à déployer la Prestation de RAN Sharing 4G sur 75 % des SEPH d'ici fin 2020 et 100 % des SEPH d'ici fin 2022 », étant précisé « que les sites stratégiques, les sites du programme France Mobile, ainsi que les sites du programme zones-blanches mis en service après le 1er juillet 2018 devront être équipés en 4G d'ici 2020. »

De plus, les nouveaux sites définis dans le cadre de la couverture ciblée doivent être livrés 2 ans après la date de la publication de l'arrêté établissant leur liste.
Voir : https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/new-deal-mobile.html#CouvertureCiblee pour le détail des publications des arrêtés.


Exception RATP/SNCF

Le LAC est égal à 3001. Le TAC est compris entre 1 et 19.
Les autres paramètres respectent les règles habituelles.


Exception Grands stades

Les RNC sont multisites depuis l'origine. De plus, ils sont spécifiques aux stades et pas à la plaque dans laquelle ils s'inscrivent : RNC=1041 et 1094.
Les eNBI sont également spécifiques :

  • ENBI=15000 à 1500x,
  • ENBI=407085 à 407092,
  • ENBI= 450000 à 450027.

Les LAC sont conformes au nommage habituel (code département inclus).
Les CID sont compris entre 0 & 255.
Il est possible d'avoir jusqu’à 6 "secteurs" par RNC/eNBI et  Jusqu’à 8 eNBI pour un même stade, soit 48 CID par stade pour un même RNC/eNBI.

1er exemple  : Stade Vélodrome Marseille :

    • RNC=1094,
    • eNB=407085 à 407089,
    • LAC=3130,
    • TAC=1305,
    • CID (3G)=22 à 26,
    • CID (4G)=1 à 6.

2ème exemple  : Parc des Princes :

    • RNC=1041,
    • eNB=45010 à 45015,
    • LAC=3752,
    • TAC=7521,
    • CID (3G)=157 à 160,
    • CID (4G)=1 à 6.


Exception des lignes à grande vitesse (LGV)

Le nommage respecte le nommage standard, mais avec une spécificité technique.
Le plus souvent, elles émettent sur deux secteurs à 180° pour desservir au mieux la LGV. Mais les deux secteurs physiques émettent comme un unique secteur logique (21, 91,  71 et 81).

Exemple (2 secteurs physiques et un secteur logique) :

Tech LCID RNC CID LAC PSC Importé le
3G 52813845 12894 21 3860 386 21/03/2019 17:09
3G 52813915 12894 91 3860 386 13/11/2018 15:46
4G 105700945 412894 81 8602 386 30/10/2018 01:42

NB : Lorsque l'antenne dédiée LGV à vocation à desservir aussi une commune à proximité, un troisième secteur est installé et est visible comme secteur logique différent des deux premiers (22,92, 72 et 82). Dans certains cas, il arrive également que la fréquence de 2600 MHz soit ajoutée a posteriori (61,62).

Exemple (3 secteurs physiques et 2 secteurs logiques) :

Tech LCID RNC CID LAC PSC Importé le
3G 52670485 12859 21 3860 40 13/11/2018 15:46
3G 52670486 12859 22 3860 39 05/06/2019 20:29
3G 52670555 12859 91 1299 40 13/11/2018 15:46
4G 105691985 412859 81 8600 40 30/10/2018 01:42
4G 105691986 412859 82 8600 41 24/02/2019 11:00

Exception Femtocells

Elles n'émettent qu'en 3G sur la fréquence 2100 MHz.
Elles sont facilement identifiables à leur LAC égal à :  3981, 3982 ou 3983.
Les paramètres (CID, RNC, LAC, PSC) ne sont pas liés à la Femtocell, mais attribués par le réseau pour une durée limitée.
Les PSC sont supérieurs à 500.
Leur RNC est compris entre ~750 & ~850 (ou ~12000 à ~13600 selon le mode décodage).

Exemple : 3981-2 & 750-810 avant 2016 – 3983 & 810-850 entre 2016 & 2019.


Exception Principauté de Monaco.

Attention : Ces paramètres ne sont plus actifs depuis la mise en place d'un accord de roaming avec les autorités de la Principauté de Monaco. Ils sont néanmoins conservés dans la base.

Les MNC et MCC sont communs à la métropole.
Le LAC est égal à 3990. Les autres paramètres respectent les règles habituelles. Toutefois, une fréquence supplémentaire est utilisée, code : 11,12 et 13 (licence de la bande 2100 MHz plus large qu'en France métropolitaine ?). Passage en RNC multisite non confirmé.


Autres exceptions

Les sites mutualisés entre les 4 opérateurs et situés dans des enceintes propriétaires, communément désignés comme INDOOR (centres commerciaux, administrations, lieux de spectacles ou enceintes sportives)  ne dérogent - à notre connaissance  et sauf signalement ci-dessus - aux règles habituelles de nommage de Freemobile.



Sites émettant en 5G (hypothèses à confirmer)

A défaut d'informations plus précises, il est probable que les règles de codification respectent les lois suivantes :

  • gNB : compris entre : 501001 et 524500,
  • eNB courts (différents de 4xxxxx ou 3xxxxx) : le gNB est identique à l'eNB
  • NR 700 (700 MHz) : CID=7001 à 7003 (avec 3 secteurs).
  • NR 3500 (3,5 GHz) : CID=3501 à 3503 (avec 3 secteurs).
  • TAC identique à la 4G.
  • NR 700 (700 MHz) : PCI 5G = PCI 4G
  • NR 3500 (3500 MHz) : PCI 5G = PCI 4G + 504

NB : Les valeurs ci-dessus ne sont pas retournés par l'API d'Android, probablement du fait que le développement de la 5G n'a pas atteint sa phase ultime (5G SA) . Il est toute fois possible de voir ces informations en mode 5G SA grâce à l'application NSG (affichage NR gNB Lengh sur 22 + 14 bits).


Règles respectées par Freemobile à La Réunion et Mayotte
dans l’affectation des valeurs ENBI-
RNC/CID/TAC-LAC

Les identifiants MCC et MNC sont différents de ceux de la métropole

  • Code différenciant le pays d'émission : MCC=647.
  • Code différenciant l'opérateur dans le pays d'émission : MNC=03.

L'identifiant eNBI :

L'identifiant de l'eNB est unique pour chacun des sites, dans la majorité des cas. Il est incrémenté au fur et à mesure de l'activation des sites dans la plage de 1 à 260 (à la date de publication).

Il existe cependant quelques exceptions avec les bi-eNb (un code différent pour chaque fréquence 800mhz et 1800mhz d'un même site). Pour les différencier, le second code aura le chiffre 3 en plus au début du nombre.

Exemple :  eNb 119, le second code sera 3119.

L'identifiant RNC :

Le code du RNC est identique pour tous les sites 3G, il s'agit de la valeur : 74 (une seule plaque multisite pour l'ensemble de l'île).

L'identifiant CID :

  • En 4G : 8 = 800mhz, 18 = 1800mhz, dernier chiffre = secteur.
  • En 3G : 1er chiffre = fréquence (4 = 900mhz, 5 = 2100mhz), 3 chiffres du milieu = eNb, dernier chiffre = secteur.

NB : Freemobile (Telco OI) ne dispose pas de la fréquence 700 MHz pour la Réunion, mais est titulaire d'une licence pour le 800 MHz.

L'identifiant TAC/LAC :

  • Le TAC est compris entre 740 et 749.
  • Le LAC est égal à : 74 (à l'instar du RNC).

L'identifiant PCI/PSC :

Cet identifiant reprend les mêmes règles qu'en Métropole.


Règles respectées par Freemobile aux Caraïbes
dans l’affectation des valeurs ENBI-
RNC/CID/TAC-LAC

Les identifiants MCC et MNC sont différents de ceux de la métropole

  • Code différenciant le pays d'émission : MCC=340.
  • Code différenciant l'opérateur dans le pays d'émission : MNC=04 ou MNc=09.

L'identifiant eNBI (évolution en cours) :

L'identifiant de l'eNB est unique pour chacun des sites, dans la majorité des cas. Il est incrémenté au fur et à mesure de l'activation des sites dans la plage de 14000 à 15000 (à la date de publication).

Il existe cependant quelques exceptions avec les bi-eNb (un code différent pour chaque fréquence 800mhz et 1800mhz d'un même site). Pour les différencier, le second code aura le chiffre 3 en plus au début du nombre.

L'identifiant CID en 4G :

Le code du CID est formé, comme en Métropole de 2 caractères. Le premier correspond à la fréquence utilisée et le deuxième au secteur d'émission (ex : 73 est le CID de la fréquence 700 MHz émettant sur le secteur 3).

Fréquences : 700 MHz : 7 - 800 MHz : 2 - 1800 MHz :  3 - 2100 MHz : 1  - 2600 MHz : 4.



Glossaire

Bug de transition

On parle de "bug de transition", lorsqu'au passage d'une cellule à sa voisine, une partie des paramètres fournis par le système Android n'est pas en phase avec le reste.

Exemple : En passant d'une ancienne cellule (une zone blanche en 3G) à une nouvelle cellule 3G en réseau propre, Android renvoie par son API tous les paramètres de la nouvelle cellule à une exception près : le LAC de l'ancienne cellule soit : 3991, alors que le LAC de la nouvelle cellule est : 3830.

La conséquence est que le décodage du LCID va s'effectuer sur la base d'une zone blanche, ce qui conduira à des valeurs de RNC et de CID erronés.


LCID (identifiant long d'une cellule, parfois noté CI)

C'est le paramètre qui caractérise précisément la cellule.
Il est décomposé entre le RNC/eNBI (8, 12 ou 16 bits de poids élevés et le CID (bits de poids faible résiduels).
Le mode de décodage utilisé dépend de la technologie utilisée (4G/3G) ou de spécificités d'équipements (multisite, zone blanche).

Selon le mode de décodage retenu par le logiciel (12 ou 16 bits), une zone blanche peut être représentée par le couple : 791:25001 (RNCmobile) ou le couple : 12662:425 (Netmonster).

Techno LCID RNC16 RNC12 RNC8
=eNBI
CID16 CID12 CID8 Décodage Ok
4GZB 65926148 4057 64923 1038774 46596 1540 4 « 1038774:4 »
3GZB 51863977 791 12662 2025932 25001 425 169 « 791:25001 »
4G 107837000 1645 26327 421238 30280 1608 72 « 421238:72 »
3G (<4000) 87621725 1337 21392 342272 93 93 93 « 1337:93 »
3G (>4000) 52813845 805 12894 206304 57365 21 21 « 12894:21 »

Bugs de transition les plus fréquents

Bug de transition entre 3G et 4G :

Au moment du basculement entre la connexion sur une cellule 3G et une cellule 4G - assez souvent sur la même antenne -, le LCID de la nouvelle connexion est bien modifié, mais le paramètre de la technologie (3G/4G) renvoyé par l'API reste figé sur l'ancienne valeur.

Le logiciel effectue donc le décodage prévu pour une cellule 3G. Le LCID 107837000 est donc interprété  en « 1645:26237 » et non pas en « 421238:72 ». Ce bug est généralement signalé par le logiciel par le message "Risque bug", mais pas toujours. Pour le repérer, il suffit souvent de vérifier le LAC/TAC qui n'est pas conforme à la technologie : "3DPx" à la place de "DPxx".

Attention aux RNC ressemblant à un RNC multisite et compris entre 1566 et 1646. Et effet, les ENBI commencent à 401001 et se limitent actuellement à 421348.
Le décodage de la cellule "401001:61" conduit à "1566:26941" en interprétation 3G.
Celui du "421348:83" conduit à "1646:26334".
Le repérage du bug est simple dans les plaques multisites puisque le RNC est déjà connu. Ailleurs, la probabilité pour ne trouver qu'une seule cellule portant le même RNC dans une plaque - même nouvelle - est quasi-nulle.
A ce jour, une seule plaque utilise une RNC qui figure dans cette plage : il s'agit de la plaque du Var qui a pour RNC : 1639. Il convient donc d'etre particulièrement vigilent sur les cellules détectées.

Bug de transition portant sur le LAC/TAC :

Ce bug est assez fréquent à la frontière entre 2 zones géographiques aux LAC/TAC différents.

Exemples :

  • passage entre sites de la RATP (LAC=3001) et sites en surface (375x),
  • passage entre sites en zone blanche d'opérateurs différents (399x) ou entre un site en zone blanche et un site ordinaire (3DPx),
  • passage en limite de zone géographique de deux départements aux LAC/TAC différents.

Le décodage étant différent en fonction du LAC dans le cas de site en zone blanche, ce bug de transition peut conduire à une mauvaise interprétation par le logiciel (exemple ci-dessous portant sur un site 3G multisite 1659 signalé en 3GZB en raison d'un LAC de 3992).

Repérage du bug : Respect des règles suivantes :
Une zone blanche doit avoir un RNC inférieur à 1000.
Le RNC doit faire partie de la liste très limitée des RNC multisites (voir tableau plus haut).


PS : Un grand merci à Christophe (@CMawasaki), initiateur de la première version de RNCmobile qui m'a appris l'essentiel dans la compréhension du nommage des cellules par Freemobile.

Auteur : https://piaille.fr/@fr33mobile